3 Back to Auvergne
Vers le 15 mars 2004, comme convenu, l'hiver fini, je quittais Mouzoules.
Pour se faire, mon père vint me chercher dans le sud.
Afin de ne pas trop les déranger, je réussis à me faire adopter pour un temps par une amie.
Ma santé, tout du moins la marche, à mon insue, continuais à se dégrader.
Pour autant, j'essayais d'avoir une activité physique minimum, histoire d'entretenir le corps...
Et puis, comme tout à une fin, l'hébergement provisoire cessa et je réintégrais le domicile parental.
J'essayais de voir ce qui n'allait pas avec ma santé, mais je n'avais pas encore intégré ce problème de flatulences. Les gens que je pouvais rencontrer à l'époque, ne pouvaient que constater, comme moi, que j'éprouvais de plus en plus de difficultés à marcher.
Le docteur Umbdenstock, en juin 2005 vit deux raisons possibles à mes difficultés de marche: soit une raison mécanique, soit une raison neurologique.
C'est à ce moment là, que je me rendis compte du changement de regard des gens (qu'ils soient des proches ou extraits du milieu médical) qui m'entouraient. Je ne devenais plus rien que le porteur d'une carte vitale.
Ainsi, pour le problème mécanique, il me fut prescrit une échographie de l'abdomen.
Dans les couloirs de l'hôpital de Riom, j'avais du mal à suivre le praticien qui devais me faire cet examen. Croyez-vous que celui-ci se retourna, pour voir mon état. Non!
Entré dans la pièce où devait se pratiquer l'échographie, il me dit: "Couchez-vous là!" en me montrant le lit prévu à cet effet.
"Prouit!" fut le bruit de la bouteille de gel qui déversa sa noix sur mon abdomen.
J'eus le temps de dire: "J'ai mal là!" en montrant l'endroit de mon corps endolori.
Il me répondis impersonnellement comme un robot: "Je connais mon travail!"
Ainsi, il regarda partout, sauf à l'endroit que j'avais indiqué...
Pour le problème neurologique, un examen au scanner IRM fut pratiqué au CHU de Clermont-Ferrand à l'été 2005.
Pour cet examen, je me rendis enfin compte de mes problèmes de flatulences.